À sa création, le laser dériveur était un bateau simplifié à l’extrême et économique. Les amateurs de voile ou passionnés de voile sont les premiers à s’y intéresser. Il est classé par les solitaires puisqu’une seule personne peut prendre la barre, naviguer avec et même régler la voile du bateau. Il est utilisé lors de plusieurs championnats olympiques pour des compétions de sports nautiques. À l’instar du surf, de la planche à voile ou de la voile, cette activité nautique recommandée pour les adultes à cause des risques auxquels vous pouvez être confrontés. Chacune de réglages du laser a une fonction bien définie et un effet sur les types de voiles.
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L’écoute pour régler l’angle de la voile
C’est un cordage qu’on retrouve sur les bateaux à voile et qui sert à régler l’angle de la voile par rapport à l’axe longitudinal de ce dernier. Ce cordage tressé suspendu à l’étrave du voilier fait partie des manœuvres courantes sur le bateau. Pour le faire, vous devez relâcher tous les autres réglages mis à part celui de la patte d’oie. Cette dernière doit rester bien tendue pendant que celui de la bordure sera légèrement pris. Ensuite, vous devez placer la bôme perpendiculairement à l’axe du bateau. La manœuvre sur la barre d’écoute et sur le point d’écoute a deux effets sur le laser dériveur :
- Elle permet de fermer l’angle entre la voile et le bateau ;
- Elle amène l’écoute à exercer une tension verticale qui amène la poulie de bôme vers celle de la patte d’oie. Cela entraine donc le cintre du mât d’artimon qui résorbe le rond de guidant et ferme la voile.
Le hale-bas pour maintenir la bôme en bas
C’est un dispositif qui est raccordé au bistro de port et qui permet de maintenir la bôme vers le bas. Son intervention est presque similaire au deuxième effet de l’écoute. Vous devrez rapprocher le tiers de la partie avant de la bôme de la partie du mât qui est près de l’étambot. Cette action va générer une tension verticale qui va fermer la chute, cintrer le mât et la bôme. Vous constaterez alors un aplatissement de la voile et une diminution de son vrillage. Ce réglage permet également de maintenir un profil donné de la voile lorsque vous agissez sur l’angle séparant le bateau et la voile. La quille aussi vous servir dans la manœuvre et de haler aisément le réglage.
Le hale-bas permet donc spécifiquement de conserver la bôme vers le bas pendant que vous opérez une réduction du vrillage. Cela vous permet de garde la même puissance tout en restant stable afin d’éviter un effet « accordéon ».
Le cunningham : pour ajuster le creux de la voile
Encore appelé « nautisme », c’est un dispositif de réglage de la voile du bateau qui permet d’ajuster à souhait le creux de la voile pendant la navigation en exerçant une tension verticale sur le guidant de la voile. Il a pour fonctions primordiales :
- De cintrer le mât du voilier en complément à l’écoute et au hale-bas ;
- De faire bouger le creux de la voile (le recentrer) lorsque le force du vent a tendance à le pousser vers l’arrière ;
- De détendre la chute en créant une surtension du guidant dans le but de diminuer la force aérodynamique.
Cela constitue en quelque sorte une autorégulation des surventes par l’ensemble des matériels nécessaires à l’exécution de la manœuvre des voiles (gréement).
La bordure pour intensifier le creux général de la voile
C’est le côté de la voile qui se situe en bas de cette dernière et qui est parallèle au pont du voilier. Le réglage de la bordure a pour but d’intensifier le creux général de la voile. Cela augmente aussi la puissance de cette dernière par la même occasion. Cependant pour bien faire cette manœuvre en toute sécurité, vous pouvez faire un stage de voile, suivre une initiation à la voile ou vous inscrire dans un club de voile pour apprendre à naviguer. Notez qu’une mauvaise manipulation peut perturber l’écoulement de l’air autour de vous et créer un incident. Suivre des cours de voile vous aidera à en savoir plus sur le maniement de l’écoute de génois. Pour information, certains voiliers sont équipés de voiles d’avant et d’aviron pour aider à ramer lors des compétitions.
La patte d’oie
Pour la régler, vous devez l’étarquer à son maximum et au cas où elle empêcherait le passage de la poulie il vous suffit de la choquer légèrement jusqu’à régler le problème. Le réglage de la patte d’oie se fait avec l’association du hale-bas. Cette dernière couvre le manque de chariot d’écoute en gardant la bôme excentrée très près. Rappelez-vous qu’avant de commencer vous devez étarquer fermement la patte d’oie sinon, la poulie se retrouve automatiquement rehaussée. Pour un résultat optimum, vous pouvez utiliser un bout de kevlar puisque cela nécessite même un étarqua moindre. Vérifiez votre kitesurf, votre cale, le ou les voiles d’avant (voilure), les espars, le paddle (pour canoé), le spi
La dérive pour résister au dérapage latéral
C’est la surface portant du bateau ou du navire qui permet de résister au dérapage latéral causé par la force du vent. Le plan antidérive des lasers standards ou monotypes est peu important comparativement à leur longueur. Pour vous rappeler de la hauteur adéquate de la dérive, vous pouvez procéder à un marquage par adhésif. Pour un critérium, vous devez impérativement placer un winch sur la dérive pour vous permettre de la relever aisément avec une main. Les stagiaires à bord des lasers dériveurs font souvent l’erreur de trop relever la dérive lors de l’empannage ce qui peut endommager la coque et causer un dessalage si la marée est haute ou s’il y a trop de vent. En tant que coureur, faites attention à votre manière de régater, si votre voilier possède un spinnaker, ce dernier sert à accroître sa propulsion.
La sangle de rappel
C’est un des réglages les plus importants, car c’est lui qui permet d’agir sur le compromis couple de rappel et confort qu’il faut appliquer au voilier. Cela se fait en fonction de la densité du vent, la vitesse du dériveur (allures portantes) et de mers que vous rencontrez. Bon nombre de lasérises préfèrent utiliser des sangles de rappel modifiables. Ils peuvent ainsi la régler à leur guise. Vous devez savoir que plus vous serrez la sangle alors moins le rappel sera important et par conséquent le retour dans votre voilier sera beaucoup plus aisé. Il vous sera bien plus facile de sortir et de rentrer au rappel lorsqu’il y a des vents accompagnés de rafales si vous tendez correctement. Cette action vous permet d’être polyvalent et donc de faire plus de mouvement sans faire beaucoup d’efforts. Pour plus de mouvements, vous pouvez vous accrocher aux haubans du mât d’artimon.
Conclusion
Les réglages d’un voilier dépendent en général du type de laser (dériveur, standard, radial). Pour un laser dériveur, ces réglages ne sont pas très difficiles à faire, néanmoins vous devez engager un moniteur de voile pour vous apprendre les bases. Notez aussi que l’écoute de grand-voile est différente de celui de voile légère. Les réglages dépendent plus souvent des conditions de la marée et de votre allure.